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Les ODD 3 priorise les questions de «bonne santé et bien être» afin de permettre à tous de vivre en bonne santé et de promouvoir le bien être de tous à tout âge. Le PNUD estime qu’il est important d’offrir à tous la possibilité de vivre en bonne santé: en garantissant l’accès de tous à une couverture médicale ainsi qu’à des médicaments sûrs et efficaces. Car la santé conditionne tous les aspects de la vie,(PNUD 2016). Cependant, la santé reproductive des adolescents et des jeunes (SRAJ), précédemment, composante clé des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), occupe encore une place de choix après l’échéance pour la réalisation de ces objectifs, dans l’atteinte des nouveaux ODD,(ONU 2014).

La santé de la reproduction (SR) instituée depuis la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) de 1994 au Caire, fait partie intégrante des droits fondamentaux de l’être humain et de la loi internationale (FNUAP 2014). Elle a été définie comme «le bien-être général, tant physique que mental et social, pour tout ce qui concerne l’appareil génital, ses fonctions et son fonctionnement». Dans un extrait de son discours sur cette question, l’ancien Secrétaire des Nations Unies Koffi Annan3 relève l’importance de la SR et la qualifie de «levier de développement». Il pense que l’on ne peut prétendre à un développement durable tant que les questions liées à la population et à la santé en matière de procréation ne soient pas entièrement réglées4.