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Afin de réduire le taux de mortalité infantile lié au paludisme, l’OMS préconise, en traitement préventif, l’administration d’antipaludiques atous les enfants fiévreux. Cette pratique exige toutefois de détenir certaines connaissances biomédicales. Au Burkina Faso, la principale source d’acquisition de connaissances et de compétences biomédicales réside dans la relation soignant-consultant. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer le transfert de connaissances par les soignants concernant les causes, les symptômes et le traitement du paludisme aux meres consultantes. L’étude a été conduite aupres des meres et des professionnels de la santé, dans les limites du district sanitaire de Nouna dans la province de la Kossi, au Burkina Faso. Les données recueillies nous réve-lent que tres peu de meres, lorsque nous les avons interrogées, auraient su reconnaıtre le paludisme chez leur enfant et le traiter de façon appropriée. En fonction des lacunes au niveau des connaissances des meres, les informations qui mériteraient d’être systématiquement abordées lors des consultations concernent la prévention du paludisme par la moustiquaire imprégnée, le diagnostic du paludisme en fonction des symptômes clés comme la fievre, l’importance de consulter rapidement au centre de santé et de promotion sociale (CSPS) pour éviter les délais dans la prise en charge, les regles régissant la posologie en fonction de l’âge de l’enfant, les risques de la sous-médication ainsi que les dangers entourant l’achat et la consommation de médicaments de rue potentiellement périmés ou contrefaits. Nos analyses ont cependant révélé qu’au moment de notre …