作者
Benjamin Chemouni
发表日期
2014
期刊
L’Afrique des Grands Lacs: Annuaire, 2013–2014
页码范围
483-506
出版商
L’Harmattan
简介
L’année 2013 constitue une date importante dans les efforts du Rwanda et du Burundi pour accomplir leur révolution verte. Après des années d’implication de l’État, la chaine de distribution des engrais a été entièrement privatisée, et le programme de subvention revu. Cette réforme a remplacé un programme de subvention qui servait, de manière différente, des intérêts politiques établis. Au Burundi, un système corrompu de subvention d’engrais permettait la capture centralisée de rentes par l’élite. Au Rwanda, le programme était un outil politique pour accroitre l’acception du Programme d’Intensification Cultural (CIP: Crop Intensification Program) à travers des subventions généreuses et la provision aux cultivateurs de crédits non seulement gratuits mais aussi peu remboursés. Malgré cela, la réforme du secteur des fertilisants peut être considérée, jusqu’ici, comme un succès. Elle a permis le maintien au Rwanda et l’accroissement au Burundi de la demande d’engrais tout en développant le rôle du secteur privé.
Le but de cet article est d’identifier les facteurs de transformation et d’évaluer les défis du nouveau programme de subvention des engrais dans les deux pays. La réforme au Burundi a été possible parce que les bailleurs ont été capables d’identifier et d’exploiter la fenêtre d’opportunité constituée par les prochaines élections et la prise de conscience de la faible performance agricole du pays. Au Rwanda, la privatisation a été conduite avant tout par le gouvernement. Elle a été dictée par le trop grand poids fiscal de l’ancien programme de subvention ainsi que par la diminution des aides au Rwanda en 2012. Cette réforme est …
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