Premier panorama des sciences participatives dans les territoires d'Outre-mer. Inventaire et caractérisation
2022•mnhn.hal.science
Le premier panorama des programmes de sciences participatives en France d'Outre-mer a
été établi. Un inventaire non exhaustif et des entretiens semi-directifs menés avec les
acteurs locaux de 12 territoires ultramarins ont permis de caractériser les sciences
participatives-biodiversité. Sur les 145 programmes identifiés (inactifs, en cours et à venir),
110 programmes programmes portés par 73 structures ont été interviewés. On peut noter
que 61% de ces programmes portent sur le milieu marin. Les sujets les plus étudiées sont …
été établi. Un inventaire non exhaustif et des entretiens semi-directifs menés avec les
acteurs locaux de 12 territoires ultramarins ont permis de caractériser les sciences
participatives-biodiversité. Sur les 145 programmes identifiés (inactifs, en cours et à venir),
110 programmes programmes portés par 73 structures ont été interviewés. On peut noter
que 61% de ces programmes portent sur le milieu marin. Les sujets les plus étudiées sont …
Le premier panorama des programmes de sciences participatives en France d’Outre-mer a été établi. Un inventaire non exhaustif et des entretiens semi-directifs menés avec les acteurs locaux de 12 territoires ultramarins ont permis de caractériser les sciences participatives-biodiversité. Sur les 145 programmes identifiés (inactifs, en cours et à venir), 110 programmes programmes portés par 73 structures ont été interviewés. On peut noter que 61% de ces programmes portent sur le milieu marin. Les sujets les plus étudiées sont ainsi les tortues marines, les mammifères marins, les récifs coralliens. Selon les acteurs locaux, les objectifs des sciences participatives dans l'Outre-mer sont de permettre l’acquisition de données permettant de répondre à une question scientifique, avoir une meilleure gestion de l’environnement et de faire de la sensibilisation et de l’éducation à l’environnement. En grande majorité portés par des associations locales, les programmes sont souvent accessibles à un public large, sans qualification. Les motivations principales des participants sont d’ordre personnel, que ce soit donner une valeur ajoutée à une activité ou encore la satisfaction de participer à la protection de l’environnement. Le recrutement de nouveaux participants se fait en général sur les réseaux sociaux, via les réseaux partenaires et via les médias locaux. L’analyse réalisée fait ressortir comme une force la quantité de données récoltées, la simplicité des méthodes et le potentiel de sensibilisation. Cependant, les fragilités sont souvent liées aux financements, au manque de communication et au manque de standardisation des données. Enfin, les opportunités sont liées à la pérennisation des moyens, au potentiel de mobilisation des habitants et à la valorisation des données. Les difficultés de créer des liens avec les décideurs et les gestionnaires sont aussi un enjeu de réussite. L’ancrage et la perception de la biodiversité dans la culture locale est un facteur important de la réussite et du développement des projets participatifs. Les difficultés de mobilisation d’un public local sur un programme de connaissance et de protection sont par exemple liées au manque de sensibilisation des scolaires et à l’identification des leviers de communication efficaces. De ce fait, la plupart des programmes de sciences participatives en outre-mer ne semblent pas encore suffisamment attractifs pour les citoyens. Les potentiels de développement des programmes participatifs dans les Outremer sont importants. Les grands enjeux pour les porteurs ou futurs porteurs des sciences participatives dans ces territoires sont d’avoir des objectifs bien déterminés, de définir précisément les publics mobilisables, de miser sur l’animation et la communication, d’identifier les meilleurs moyens de collecte de données disponibles et de bancariser durablement les données collectées.
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